L’impressionnante vidéo par drone d’une ligne de faille rompue après le tremblement de terre en Turquie

Les tremblements de terre en Turquie et en Syrie continuent de laisser des traces des images indélébiles. Le nombre élevé de décès -plus de 35 000- et blessés – 8 000 – et les milliers de bâtiments transformés en décombres sont un exemple de l’ampleur de ces tremblements de terre. De nouvelles images montrent maintenant le rupture de la ligne de faille qui est apparu en surface à Nurdagi (Turquie), très proche de l’épicentre, avec des profondeurs de plus de 30 mètres.
Dans une vidéo et plusieurs photographies distribuées par l’entreprise. L’entreprise américaine Max l’une d’entre elles montre une rupture ” très importante ” de la ligne de fa une qui traverse l’une des fa une de l’une d’entre elles. des routes, des zones résidentielles, un immense champ d’oliviers et plusieurs fermes après les tremblements de terre de lundi dernier.
Une de ces images a été prise dans la ville turque de Nurdagi. Il montre comment la terre tremble littéralement, s’est scindé en deux après le tremblement de terre, laissant une fissure de plus de 30 mètres de profondeur à certains endroits.
Cette énorme fissure, de plusieurs mètres de long, est située situé sur la plaque anatolienneLa plaque anatolienne est située entre deux grandes plaques, l’eurasienne et l’africaine, et une troisième plaque, plus petite, l’arabe. De ce fait, plusieurs failles traversent le pays, favorisant ainsi la possibilité de tremblements de terre importants.
Cette même situation s’est répétée dans d’autres régions du pays. Les images de des routes qui se sont déplacées de plusieurs mètres ont inondé les réseaux sociaux ces derniers jours. Egalement des rails de train déformés qui rendent impossible leur utilisation.
#Tremblement de terre en Turquie et en Syrie :
Tremblement de terre ferroviaire près de Cumhuriyet, Şekeroba, Türkoğlu, Kahramanmaraş Turquie. La plaque anatolienne s’est déplacée vers l’ouest entre 3,3 et 5 mètres en raison de la rupture de la ligne de faille . pic.twitter.com/GI1Jc2rT3Q– Kenneth Ssali (@KennethSsali0) 9 février 2023
Plus de 35 000 morts
La destruction dans le sud de la Turquie est presque totale. Une semaine après les tremblements de terre, le nombre de morts s’élève à plus de 35 000. Dans le dernier bilan, au moins 31 643 personnes sont mortes en Turquie et près de 3 600 en Syrie. Le nombre de blessés dépasse 80 000 et le nombre de disparus se compte en milliers, bien qu’aucun chiffre n’ait été confirmé par les autorités.
Ces nouveaux chiffres interviennent alors que l’on cherche encore des victimes dans les décombres des milliers de bâtiments qui se sont effondrés dans les dix provinces les plus touchées de Turquie. Plusieurs personnes ont été secourues ce matin, notamment une femme de 40 ans qui a été retrouvée vivante après 170 heures passées coincée dans les décombres d’une maison dans la ville de Gaziantep.
Le bilan des victimes devrait s’alourdir dans les jours à venir, des centaines de personnes restant sous les décombres. Les estimations de l’université technique d’Istanbul indiquent qu’il pourrait y avoir 155 000 cadavres.
Le non-respect des règles de construction et les amnisties successives accordées par le gouvernement aux bâtiments construits sans permis expliquent l’ampleur du bilan, qui suscite des critiques croissantes à l’égard du gouvernement Ergodan.
L’aide ne parvient pas à la Syrie
La situation en Syrie n’est pas meilleure du tout. Le gouvernement de Bachar Al-Asad a cessé de mettre à jour le nombre de victimes. et l’aide ne parvient pas à la zone tenue par les rebelles, qui a été la plus durement touchée.
Le gouvernement du salut de l’Organisation de libération du Levant, qui contrôle une grande partie de la province d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, dernier bastion de l’opposition en Syrie, affirme que ses zones ont connu un nombre de victimes bien supérieur à celui signalé par l’organisation de secours des Casques blancs.
Jusqu’à présent, cette région de la Syrie n’a reçu que peu ou pas d’aide, car les lignes de front avec le gouvernement Al-Assad sont fermées et il n’y a qu’un seul passage frontalier au nord avec la Turquie.
Alors que le gouvernement syrien a déclaré la semaine dernière qu’il enverrait de l’aide dans le nord tenu par les rebelles, celle-ci n’arrive pas. En effetEn fait, l’ONU et les États-Unis ont exigé que Bachar el-Assad accorde un accès immédiat à l’aide humanitaire, sans exception.
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